Fête des jardins ouvriers

Le fameux abbé Lemire, instigateur national du mouvement des jardins ouvriers, a fait le déplacement jusqu'à Arcueil-Cachan pour présider en personne la fête. Il s'agit alors, dans l'esprit à la fois humaniste et quelque peu condescendant de l'époque, d'aider les populations modestes à subvenir à leurs besoins, mais aussi, entend-on, de les détourner de l'alcool... En cette période de grande précarité de la première guerre mondiale, il s'agit enfin d'inciter les populations ouvrières à se nourrir sans demander l'aide de l'Etat. Nous ignorons où se trouvaient les jardins ouvriers en question. Arcueil et Cachan ne formant encore qu'une seule ville à cette époque. Nous pensons toutefois qu'il peut s'agir de l'important ensemble de parcelles qui se trouvait côté Cachan, en bordure l'avenue Cousin-de-Méricourt, à peu près entre le magasin Picard et le conservatoire actuels. Ceci demande à être confirmé.
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